Pecten font in cast iron - French production 1800

Pecten font in cast iron - French production 1800

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Copy of a cast iron French ancient sink, produced by the foundry Val d'Osne.
The two rear brackets are 10 cm long (we can supply it even without the brackets).
Our exclusive production.

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2 Available

380,00 €



Data sheet


Width 18.11 in 46 cm
Length 21.26 in 54 cm
Inside the basin depth 4.33 in 11 cm
Thickness 4.72 in 12 cm
Weight 30.86 lbs 14 Kg
Ancient manufacturing source Val d'Osne (Haute-Marne) Franch
Material Cast-iron

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La fonderie d'art du Val d'Osne, située au Val d'Osne, écart de la commune d'Osne-le-Val (Haute-Marne), est une fonderie d'art française.
Les ateliers, créés en 1836 par Jean-Pierre-Victor André pour fabriquer du mobilier urbain et de la fonte décorative, deviennent rapidement la plus importante production de fonte d'art en France jusqu'au début du XXe siècle. Ils cessent leur activité en 1986.
Jean-Pierre-Victor André (1790-1851) a commencé sa carrière comme adjudicataire de la ville de Paris. Il a été également régisseur de fonderies à Thonnance-lès-Joinville et Cousances-aux-Forges, ce qui lui a donné l'expérience de la production et la connaissance du marché de la fonte d'ornement.
Il se fait rapidement remarquer par la qualité de ses productions qu'il fait faire en Haute-Marne ; puis par la recherche de productivité qui lui permet d'abaisser les prix de ses balcons et fontes d'ornement. L'usine, créée en 18363 a d'emblée été conçue pour la fonte d'ornement.
Dès 1827, André et Calla sont remarqués pour leur production. Il est ainsi écrit dans un rapport de la Société d'encouragement de l'industrie nationale :

    « M. André, maître de fonderies, rue Neuve-Ménilmontant, à Paris - M. André, admis avec empressement par le jury du département de la Seine, qui connaît ses utiles travaux, n’a cependant fait parvenir à l’exposition qu’une balustrade de croisée en fonte de première fusion. Cette pièce, dont le prix était de 15 f., indiquait les progrès récents des usines situées en Champagne ; nous regrettons qu’elle n’ait pas été accompagnée d’objets d’exécution plus difficile et d’autres pièces usuelles, que cette fonte reproduit avec une économie marquée (1), et dont l’activité de la fabrication en grand dans cette province est surtout due à l’exemple que M. André en donna l’un des premiers. (1) Voyez page 75. Les ornements tumulaires, marteaux de portes, bas-reliefs, etc., en fonte de première fusion […] étaient tirés des usines de M. André ; leurs prix, peu élevés, et leur bonne exécution les rendaient fort remarquables4. »

En 1839, sa réputation est assise :
    « L’établissement de M. André est depuis longtemps connu dans le commerce : ses fontes moulées sont estimées pour leur bonne exécution et leur qualité. M. André a, le premier, introduit, dans le département de la Haute-Marne, le moulage en sable ; en remplacement du moulage en terre, bien plus long et bien plus dispendieux. Cette amélioration s’est bientôt répandue : il en résulta une grande diminution dans le prix des fontes moulées. L’établissement d’Osne-le-Val est le plus important en son genre dans la Haute-Marne.

    Le jury décerne à M. André une médaille d’argent5. »
L'Exposition universelle de 1851 à Londres au Crystal Palace donne la consécration internationale :
    « Le Palais de cristal, par ses proportions grandioses, et les nombreux navires en fer qui sillonnent déjà la mer, sont des preuves évidentes de l’avenir immense qui est encore réservé à la fonte et du fer. En examinant maintenant quelle est la part qui revient à chaque pays dans les progrès que l’industrie de la fonte moulée a réalisés jusqu’à présent, nous trouvons que la France, naguère encore inférieure à l’Allemagne et à l’Angleterre dans cette fabrication, a fini par les surpasser et qu’elle occupe aujourd’hui le premier rang dans l’art de fondre le fer. »

À l’Exposition de Londres, le jury a accordé quatre grandes médailles (council medals) à l’industrie des fontes moulées. Dans ce nombre il y en avait deux pour la France, une pour l’Allemagne et une pour l’Angleterre.

    « C’est qu’en effet nos fontes surpassaient toutes les autres par la pureté des formes, l’élégance et la netteté des dessins et le fini des surfaces au sortir du moule.

    M. André, du Val-d’Osne, l’un des lauréats pour la grande médaille, avait exposé une fontaine d’une construction et d’un moulage admirables. Son alligator, sa cheminée, son bois de lit, présentaient un coulage tellement parfait, qu’on avait de la peine à croire que ces objets n’avaient pas reçu la moindre retouche, mais se trouvaient tels qu’on les avait sortis du moule. Son bois de lit surtout excitait l’admiration des connaisseurs par les bas-reliefs qui l’ornaient et dont l’élégance et la belle venue rendaient le plus honorable témoignage du talent de l’artiste et de l’habileté et des connaissances du mouleur et du fondeur6. »

Présent à l'Exposition universelle de 1900, la fonderie d'art du Val d'Osne conçoit la même année, dans des styles très différents, tant les quatre grands ensembles en bronze doré du pont Alexandre-III que les entourages Art nouveau conçus par Hector Guimard pour le métro de Paris.

Source Wikipedia France




 

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